

L'importance de la socialisation chez le shiba inu
La socialisation dès son plus jeune âge est indispensable chez le shiba inu, en effet un shiba mal socialisé a l’élevage est un chien qui risque d’avoir de graves soucis comportementaux par la suite : On parle dans le jargon des comportementalistes du syndrome de privation sensorielle. Ce syndrome se caractérise par des peurs de son environnement totalement irrationnelle et disproportionné, le chien peut avoir peur de tous les bruits extérieur et même intérieur. Dans les cas les plus graves les chiens ont même peur de leur propre maitre et il leur est impossible de faire confiance à l’homme.
Contrairement à d’autres races de par son caractère sensible de base c’est très difficilement rattrapable chez le shiba. Il faudra des heures incalculables auprès d’un comportementaliste pour espérer guérir un minimum son shiba de ce syndrome, mais ce dernier ne sera jamais aussi bien dans ses pattes que s’il avait eu une bonne socialisation dans ses premières semaines de vies.
Chez nous nous accordons une importance capitale à ce que tous nos chiots soient très bien socialisés : Ils vivent quotidiennement avec nous et leur maman a la maison, ils naissent auprès des chats et sont en contact permanent avec eux, parfois des portées de chatons naissent presque en même temps qu’eux, nous avons donc la chance de pouvoir les faire grandir ensemble. Dès leur 3 semaines ils commencent à faire des trajets en voiture et à se promener en ville en poussette pour chiot, dès 1 mois et 1 semaine on commence à les faire se balader en parc et on leur apprend la base du rappel grâce au suivi naturel du chiot. Tout au long de leur sevrage auprès de nous ils voient des étrangers à la maison et hors de la maison, ils rencontrent d’autres chiens et notamment notre akita inu dès leur plus jeune âge, ils écoutent de la musique. Ils rencontrent également des enfants. On les habitue également au climat dans la mesure du possible car effectivement un shiba qui n’a jamais mis les pattes sous la pluie n’aura pas forcément envie de se promener par temps pluvieux et enfin aux alentours d’un mois et demi on commence l’apprentissage de la propreté et l’orientation sur un jouet pour éviter le « mordillement » des meubles, on fait les manipulations vétérinaires de base pour que ça soit plus simple en cas de consultation. On fait le maximum pour que vous ayez un chiot le plus équilibré possible afin de facilité son éducation. Nous sélectionnons également des très bons caractères chez les parents pour que la part de prédisposition héréditaire soit la meilleure possible.
Chez vous il sera important de continuer cette socialisation car attention un chiot qui a vu énormément de choses à l’élevage mais qui ne voient plus rien une fois dans son nouvel environnement peut également développer le syndrome de privation sensorielle moindre mais malgré tout il peut développer une peur de l’environnement extérieure. La socialisation devra se faire tout au long de la croissance du chiot soit jusqu’à ses 12 mois. On n’hésite pas à montrer à son chiot un maximum de choses d’autant plus que cette période c’est également le moment ou vous aller créer la complicité entre vous et votre chiot. Bien entendu un chien même super bien socialisé peut avoir des craintes un peu comme l’humain au final notamment de choses inhabituelles comme par exemple des feux d’artifices, des gros orages, d’un aspirateur ultra bruyant qui ressemble à un alien, d’un hélicoptère au décollage ou encore d’une sirène de pompier. C’est là que le maitre doit faire très attention à ne pas surprotéger son chiot notamment en renforçant ses craintes en le portant par exemple dès qu’il refuse d’avancer. La meilleure solution dans ce cas-là c’est la désensibilisation positive pour lui montrer qu’il n’a pas de raisons d’avoir peur.




