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Les origines du british shorthair

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Le British Shorthair doit sa dénomination à une histoire très mouvementée qui commence dans les pays africains où il est découvert pour la première fois. Il ne sera considéré comme un chat venant de Grande-Bretagne que plusieurs siècles plus tard lorsque ses caractéristiques vont intéresser des passionnés de chat 
En 1871 a lieu la première exposition féline, au Crystal Palace de Londres : des éleveurs anglais, tels que H. Weir, sélectionnent les plus beaux chats de gouttière qui sont exposés pour la première fois1. Ils sont appelés british shorthair pour les distinguer d'une part des chats étrangers (foreign) orientaux et, d'autre part, pour les différencier des chats à poils longs2.
Le british shorthair est l'homologue de l'européen de l'Europe continentale et de l'american shorthair des États-Unis. Il est vraisemblable que dès le début des années 1900, les british shorthair soient importés vers les États-Unis, bien qu'ils soient enregistrés sous le nom « domestic shorthair » jusque dans les années 19503.
La Première Guerre mondiale porte un coup important à l'élevage de british shorthair, qui se trouve presque éteint. Afin de pouvoir relancer la race, des croisements avec des chats sans pedigree sont pratiqués, ayant pour conséquence la perte du physique typique à la race. Pour leur redonner leur rondeur perdue, le persan est utilisé. La GCCF refuse alors d'enregistrer ces chats issus de croisement au titre de british shorthair et il faut attendre trois générations avant que les descendants puissent être à nouveau enregistrés. Après la Seconde Guerre mondiale, le même scenario se reproduit. En plus des chats de gouttière, il est vraisemblable que des croisements avec des bleus russes, des burmeses et des chartreux aient eu lieu. Les conséquences sont les mêmes qu'après la Première Guerre mondiale et il faut à nouveau faire appel aux persans1. Le gène du poil long est ainsi introduit dans la race4. Les chatons nés avec le poil mi-long dans les portées de british shorthair sont longtemps délaissés mais en France, en 2000, la variété est reconnue sous le nom de british longhair5.
Aux États-Unis, où il a été croisé avec des americans shorthair3, le british shorthair est reconnu par la CFA en 19801 et par la TICA en 19794. Le dernier standard édité par la TICA date de 1993 mais au fil des années il a peu changé3. En France, le LOOF l'homologue en 1979.

Les origines du scottish fold et straight

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Les origines du scottish fold et du scottish straight 
La saga du scottish fold commence en 1961, près de Coupar Angus, un village écossais. William Ross rentre chez lui. En passant devant un cottage voisin, son attention est attirée par un chat comme il n'en a encore jamais vu. Un chat aux oreilles pliées ! A peine rentré chez lui, William fait part de cette découverte à sa femme, Mary. Intriguée, elle veut à son tour rencontrer le phénomène. Le lendemain, les Ross se retrouvent en pleine discussion avec les Mc Raes, qui sont les heureux propriétaires du chat en question... Qui est en réalité une chatte. Elle s'appelle Susie. Sa mère morte récemment dans un accident, avait les oreilles droites. Son père est inconnu. Par contre les Mac Raes affirment qu'il y avait un autre chat aux oreilles pliées dans la portée de Susie, qui hélas a disparu. Nantis de ces renseignements, William et Mary Ross repartent avec la promesse que, si Susie met au monde un chaton aux oreilles pliées comme elle, les Mc Raes leur en feront cadeau. Deux ans plus tard les Ross accueillent une petite chatte blanche nommée Snooks.

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La première chatterie de Scottish voit le jour : Denisla. Les pionniers établissent un programme d'élevage et se font épauler d'une éleveuse passionnée de génétique : Pat Turner. Avec la collaboration du généticien Peter Dyle, ils découvrent les particularités de la race: proportion variable d'oreilles pliées dans les portées. Délai de trois semaines pour savoir qui est Fold et possibilité de difficultés génétiques dans la race. Dès les premières années d'existance de la race, une étude a été menée par le généticien O. Jackson, qui arrive aux conclusions suivantes: Le mariage de deux chats aux oreilles pliées produit â…“ de chatons développant plus tard des lésions du squelette. En revanche le mariage d'un Fold et d'un chat à oreilles droites donnent des chatons sains. C'est cette étude qui est à la base des directives d'élevage mondialement appliquées. Les premiers mariages se font avec des British shorthair et des chats de ferme. Il est important de noter la naissance de chatons à poils mi-long dans les portées de Snooks. Malheureusement les débuts chaotiques du Scottish fold lui font une mauvaise publicité. Le tout-puissant Governing Council of the Cat Fancy qui avait dans un premier temps reconnu le Scottish fold, revient sur ses positions et supprime l'inscription des Scottish Fold, invoquant une prédisposition de la race aux parasites auriculaires et à la surdité ! La surdité était due à une forte proportion de chats blancs et les oreilles des Fold n'ont en réalité jamais été sensibles aux parasites ! L'élevage du Scottish fold devient alors minoritaire au Royaume-Uni. Heureusement en 1970 quelques spécimens sont envoyés aux Etats-Unis...

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LE REVE AMERICAIN
Joey, Judy et Hester, tous issus de la chatterie Denisla, sont envoyés aux U.S.A. Hester va vivre chez Salle Peters, une pionnière de la race aux Etats-unis. En 1974 elle fonde "The International Scottish Fold Association" et obtient grace a l'aide de Karen Votava (Chatterie Bryric) et du Dr. Rosemond Peltz la reconnaissance de la race par l'incontournable Cat Fonciers Association. A la fin des anées 1970, toutes les associations américaines reconnaissent le Scottish fold.

Le Highland Fold est reconnue par la T.I.C.A. en 1987, la C.F.A. en 1992.

Depuis, le succès de la race aux U.S.A. n'est plus à démontrer et ne s'arrête pas aux ring d'exposition : un représentant de la race est même devenu le héros d'un roman.

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RETOUR EN EUROPE
En Europe nous avons découvert le Scottish Fold dans les années 80. Scottish Duglas et Scarlette sont les premiers Scottish belges. Ils sont les parents de Brentown of Brentwood drive un matou brown tabby et blanc qui est à la base de nombreux Scottish européens. D'autres importations Américaines ont influencé l'élevage Français et européen : Opium of Kater, Catena's lacy of Maritza's, Nuggettes Mc Razz-m-tazz et les chats de la chatterie Foldilock's qui ont marqué l'élevage Suisse. Mar de Barret liberty a silloné les expositions; cette chatte noire et blanche van a contribué à la popularisation de la race, elle est encore très présente dans le coeur des juges.

En France les premiers Highland Fold naissent en 1991 chez Michel Bigas. Il s’agit de deux mâles : Maritza's Gordon (noir) et Maritza's Golden boy (roux).

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En Suisse, Claudine Gerber (chatterie de Bastet de Nacrisan) a été une pionnière, elle a fait naître de magnifiques Highland grâce à des importations américaines.

Jerry Lee Wap Doo Wap d'Atoum Ré (bleu) est le premier Highland à avoir remporté le Best suprême d'une exposition française.
Le retour des Straight ! Les Scottish et Highland Straight, on accès au championnat LOOF depuis 2009. La puissante TICA leur à donner accès aux championnats en 2014.

 

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